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REPUBLIQUE DU MALI
Un Peuple – Un But – Une Foi
-------------------------- |
N’KO
MOUVEMENT CULTUREL POUR LE DEVELOPPEMENT
Connaissance – Travail –
Equité |
LES CHAPITRES:
STATUTS
Récépissé N°685 /
MATS / DNAT du 24 novembre 1995
PREAMBULE
Cette fin du XX ème siècle est
marquée par la convergence des mutations économiques, technologiques, politiques
et socio – culturelles qui rendent malaisée l’analyse de nos valeurs culturelles
avec la confiance et l’esprit de discernement nécessaires.
Le N’KO Mouvement Culturel pour
le Développement se veut un instrument de redécouverte, de réactualisation de
nos valeurs culturelles dans un contexte national et international où les
repères s’estompent et se perdent.
Les analyses économiques et politiques
conviennent que la culture est le moteur du développement, mais il n’échappe pas
pour autant à la tentation de transposer partout et à tous les mêmes réponses.
La création et l’émergence d’une
association qui s’appuie sur nos meilleures valeurs culturelles ne peut
qu’améliorer notre capacité d’analyse, de proposition, de construction et de
reconstruction.
Le mouvement se propose plus
particulièrement de favoriser l’accès du plus grand nombre aux savoirs – faire
et aux valeurs de nos sociétés en les diffusant et en passant par l’information,
l’éducation et la communication dans la langue de tous.
L’alphabet N’KO qui a fait ses
preuves dans plusieurs pays d’Afrique constitue par excellence l’instrument le
mieux adapté et le plus apte à la transcription correcte des langues africaines,
chacune selon ses intonations.
CHAPITRE I. :
CREATION
- IDENTIFICATION ET DUREE
TITRE
I. : CREATION
Article 1. :
Il est créé en République du Mali une
association culturelle et sociale dénommée N’KO MOUVEMENT CULTUREL POUR LE
DEVELOPPEMENT dont le sigle est N’KO M.C.D. Elle est apolitique,
transnationale et à but non lucratif.
TITRE II. : IDENTIFICATION
Article 2. :
a)
Devise :
la devise de l’association est celle du MANDEN : Connaissance, Travail,
Equité ;
b)
Emblème :
l’emblème du N’KO M.C.D. est constitué par :
-
Une
plume :
symbolisant la connaissance, le savoir, sert de tige à la balance ;
-
Une
daba (houe)
symbolisant le travail, sert de support à la balance ;
-
Une
balance : symbole
de l’équité.
Le tout gravé sur la carte de l’Afrique
rayonnée par un soleil levant. Autour de cette carte est inscrit en N’KO
et en FRANÇAIS le nom de l’association.
c)
Siège social :
le siège social du N’KO M.C.D. est à Bamako. Il peut être transféré dans
toute autre localité du pays par décision de l’assemblée générale sur
proposition du bureau exécutif national.
TITRE III. : DUREE
Article 3. :
l’association a une durée illimitée.
Article 4. :
Les objectifs de l’association sont :
a)
Lutter contre
l’analphabétisme afin de faciliter l’éducation et l’enseignement des masses dans
les domaines socioculturel et scientifique ;
b)
Promouvoir la
création des centres de formation professionnelle ;
c)
Poursuivre la
recherche appliquée sur le N’KO et en N’KO dans tous les
domaines ;
d)
Sauvegarder nos
meilleures valeurs culturelles ;
e)
Faire des
recherches sur la médecine traditionnelle en vue d’apporter une contribution à
la réalisation du programme de santé pour tous ;
f)
Participer à la
protection de l’environnement en mettant un accent particulier sur la
préservation de la faune et de la flore ;
g)
Participer à la
lutte contre l’oppression et l’injustice sous toutes leurs formes.
CHAPITRE III. : MOYENS D’ACTION
Article 5. :
Pour atteindre ses objectifs, l’association se propose de mener des activités
suivantes :
a)
Elaboration de
documents : livres, brochures, bulletins d’information, production de cassettes
audio et vidéo et films de court et long métrage, etc ;
b)
organisation
de :
-
Cours
d’alphabétisation pour enfants et adultes ;
-
Stages
pédagogiques, conférences, ateliers – séminaires, prêches, théâtres, etc ;
-
Création de
centres médicaux et de recherche sur la médecine traditionnelle ;
-
Création
d’écoles.
CHAPITRE
IV. : RESSOURCES
Article 6. :
les ressources de l’association proviennent des cotisations, de la vente de
cartes et de documents, des recettes des manifestations culturelles et autres
activités, des subventions, dons et legs.
Article 7. :
la cotisation est de 200 F.CFA par mois soit 2 400 F.CFA
l’année et la carte de membre est permanente avec un prix fixe de
1 000 F.CFA. En cas de perte, le diplucata de la carte est renouvelée
à 500 F.CFA.
Article 8. :
Toutes les cartes sont déposées et enregistrées au niveau du bureau exécutif
national. Chaque organe collecte le montant des cartes et la liste
correspondante et les envoie au trésorier général, qui lui remet séance tenante
son pourcentage statutaire.
Article 9. :
le trésorier général du bureau exécutif national est tenu de remettre à chaque
organe son pourcentage dû sur les cartes de ces démembrements avant son
assemblée générale statutaire. En cas de réunion extraordinaire, chaque organe
peut utiliser ses fonds propres déposés à son niveau.
Article 10. :
En dehors des subventions, dons et legs, la part de chaque organe est :
Jetikida……………………………………….
|
5 %
|
Datikida……………………………………… |
8 % |
Kalatikida……………………………………. |
10 % |
Marabaakada
(kuntikida)……………..…… |
12 % |
Kafoda………………………………………... |
15 % |
Lawaleli
sebeda fasolaka………………...….. |
50 % |
CHAPITRE
V. : DES MEMBRES
TITRE I. : ORGANISATION
Article 11. :
L’association se compose de :
·
Membres
d’honneur, désignés par l’assemblée générale pour leur fonction, leur
expérience, leurs travaux et services rendus à l’association N’KO M.C.D ;
·
Membres actifs
sont les personnes qui adhèrent librement et individuellement au mouvement
N’KO M.C.D. en acceptant ses textes constitutifs.
Article 12. :
L’admission de nouveaux membres se fait au niveau de la première structure de
base (jetikida).
Article 13. :
La qualité de membre se perd par démission, exclusion ou décès.
TITRE II. : DEVOIRS ET DROITS
Article 14. :
Tout membre a le devoir de :
·
S’acquitter
régulièrement de ses cotisations ;
·
Avoir sa carte
de membre ;
·
Participer
pleinement aux réunions et à toutes les activités de l’association ;
·
Consolider la
fraternité avec les membres de la communauté ;
·
S’alphabétiser
en N’KO et alphabétiser sa propre famille et ses proches ;
·
Connaître et
maîtriser les objectifs de l’association et contribuer à leur réalisation et les
défendre si nécessaire ;
·
Observer une
certaine disponibilité pour le plein accomplissement des missions à lui
confiées.
Article 15. :
Tout membre a le droit de :
·
Proposer ses
idées et de participer aux discussions et analyses, au cours des réunions,
assemblées, conférences et congrès ;
·
Bénéficier de la
formation de base et tout autre avantage lié au N’KO ;
·
Bénéficier des
fruits de la fraternité et de la solidarité des membres ;
·
Etre électeur et
éligible ;
·
Avoir un regard
sur l’utilisation des avoirs et autres ressources de l’association ;
·
Défendre
l’association et ses objectifs ;
·
Accomplir des
missions du mouvement dans les limites de ses compétences ;
·
Protester
légalement si les intérêts de l’association se trouvent menacés.
Article 16. :
Tous les membres du N’KO M.C.D. sont égaux en droit et devoir ; mais
aucune ségrégation basée sur l’origine, la nationalité, la race, la religion, le
sexe, l’ethnie, la couleur, la langue ne sera admise.
CHAPITRE
VI. : ORGANES
A -
STRUCTURES :
Article 17. :
Les structures du N’KO M.C.D. sont de la base au sommet : jetikida,
datikida, kalatikida, marabaakada (kuntikida), kafoda, lawaleli sebeda et le
kandada.
Article 18. :
JETIKIDA (Comité de base)
Le jetikida est la structure de base de
l’association. Il est chargé d’identifier les membres et d’animer l’association.
Le jetikida est dirigé par un jetikifa.
Il est responsable devant le datikida (comité communal). Le jetikida est composé
de 18 membres élus en assemblée générale pour un mandat de trois (3)
ans renouvelables.
Il se réunit ordinairement deux (2)
fois par mois et peut siéger en session extraordinaire à la demande de la
majorité de ses membres ou de la structure immédiatement supérieure
(datikida). Il représente l’association devant les autorités du quartier, du
village ou devant toute autre personne physique ou morale de sa sphère. Sa plus
haute instance est l’assemblée générale et sa plus petite structure est le
cetikida. Le cetikida (cellule de base) est dirigé par un cetikifa.
Article 19. :
DATIKIDA (Comité communal)
Le datikida est dirigé par un datikifa.
Le datikida prépare et convoque le demu (conférene) et le gara
(congrès) auxquels doivent participer au moins trois (3) délégués par
jetikida. Le siège du datikida est le chef lieu de la commune. Il
est l’organe suprême au niveau de la commune, peut faire appel à toute
compétence extérieure pour mener à bien sa mission dans l’intérêt supérieur du
N’KO M.C.D. Il est responsable devant le kalatikida (comité de sous
préfecture) et représente l’association auprès des autorités communales ou toute
autre personne physique ou morale de sa structure. Le datikida est composé de
18 membres élus en gara (congrès) pour un mandat de trois (3) ans
renouvelables. Il se réunit ordinairement deux (2) fois par mois et peut
siéger en session extraordinaire à la demande de la majorité de ses membres ou
du kalatikida.
Article 20. :
KALATIKIDA (KUNTIKIDA)
(Comité de sous préfecture)
Le kalatikida (kuntikida) est dirigé par
un kalatikifa (kuntikifa). Il prépare et convoque le demu (conférence) et
le gara (congrès) auxquels doivent participer au moins trois (3)
délégués par datikida. Le siège du kalatikida (kuntikida) est le chef
lieu de la sous préfecture. Il peut faire appel à toute compétence
extérieure dans le cadre de sa mission et dans l’intérêt supérieur du N’KO
M.C.D. Il est responsable devant le marabaakada et représente
l’association auprès des autorités de la sous préfecture ou toute autre personne
physique ou morale de sa structure. Le kalatikida (kuntikida) est composé de
18 membres élus en gara (congrès) pour un mandat de trois (3) ans
renouvelables. Il se réunit ordinairement deux (2) fois par mois et peut
siéger en session extraordinaire à la demande de la majorité de ses membres ou
du marabaakada.
Article 21. :
MARABAAKADA (Comité de la
préfecture)
Le marabaakada est dirigé par un
marabaakafa ou marafa. Il prépare et convoque le demu (conférence) et le
gara (congrès) auxquels doivent participer au moins trois (3)
délégués par kalatikida. Le siège du marabaakada est le chef lieu de
la préfecture. Il est l’organe suprême au niveau de la préfecture ; peut
faire appel à toute compétence extérieure dans le cadre de sa mission et dans
l’intérêt supérieur du N’KO M.C.D. Il est responsable devant le kafoda
et représente l’association auprès des autorités de la préfecture ou toute
autre personne physique ou morale de sa structure. Le marabaakada est composé
de 18 membres élus en gara (congrès) pour un mandat de trois (3) ans
renouvelables. Il se réunit ordinairement deux (2) fois par mois et peut
siéger en session extraordinaire à la demande de la majorité de ses membres ou
du kafoda.
Article 22. :
KAFODA (Comité de la région)
Le kafoda est dirigé par un kafofa. Il
prépare et convoque le demu (conférence) et le gara (congrès)
auxquels doivent participer au moins trois (3) délégués par marabaakada
et/ou des datikida du district de Bamako. Le siège du kafoda est le chef lieu
(capitale) de région. Il est l’organe suprême au niveau de la région ; peut
faire appel à toute compétence extérieure dans le cadre de sa mission et dans
l’intérêt supérieur du N’KO M.C.D. Il est responsable devant le
lawaleli sebeda fasolaka (bureau exécutif national) et représente
l’association auprès des autorités de la région ou toute autre personne
physique ou morale de sa structure. Le kafoda est composé de 18 membres
élus en gara (congrès) pour un mandat de trois (3) ans renouvelables. Il
se réunit ordinairement deux (2) fois par mois et peut siéger en session
extraordinaire à la demande de la majorité de ses membres ou du lawaleli
sebeda fasolaka.
Le bureau régional peut recruter un
secrétaire pour la permanence au siège et un gardien- manœuvre pour la propreté
des lieux.
Article 23. :
LAWALELI SEBEDA FASOLAKA
(Bureau Exécutif National)
Le lawaleli sebeda fasolaka est tenu
d’exécuter les programmes de l’association, d’appliquer et de faire appliquer
ses politiques. Il enregistre les projets des autres organes et aide à leur
exécution et leur suivi évaluation. Il cherche des fonds pour la réalisation des
projets. Il favorise les relations d’échanges internationaux et nationaux,
coordonne et harmonise les activités des kafoda.
Il peut faire appel à toute compétence
extérieure dans le cadre de sa mission. Il est responsable devant le kandada ;
représente l’association auprès des autorités nationales ou toute autre personne
physique ou morale.
Le lawaleli sebeda fasolaka est composé
de 22 membres élus en gara fasoloka (congrès national) pour un
mandat de trois (3) ans renouvelables. Il est dirigé par un président
(kantiki) secondé d’un vice président (kantiki sereke) ; il se réunit
ordinairement une (1) fois chaque trois (3) mois mais peut siéger
en session extraordinaire à la demande de la majorité de ses membres ou du
kandada (conseil d’administration). Il convoque la conférence nationale (demu
fasolaka) et le congrès national (gara fasolaka).
v
Le demu
fasolaka (conférence nationale)
doit connaître la participation d’au moins trois (3) délégués par
kafoda, les membres du kandada et du lawaleli sebeda ;
v
Au gara
fasoloka (congrès national)
doivent siéger non seulement les membres
du kandada, du lawaleli sebeda, des délégués des kafoda et
organes assimilés, mais aussi les délégués des associations, des ONG,
oeuvrant à l’intérieur comme à l’extérieur du Mali ; ainsi que les autres
organes du N’KO M.C.D. soucieux d’y apporter une contribution
particulière.
Le bureau exécutif national peut
recruter un secrétaire pour la permanence au siège et un gardien – manœuvre pour
la propreté des lieux.
Article 24. :
KANDADA (Conseil
d’Administration) ou (Comité des sages)
Le kandada est dirigé par un kandafa. Il
est l’organe suprême de l’association. Le kandada est l’organe chargé de
l’orientation, la supervision et est le conseil de toutes les activités des
organes de l’association du Mali et hors du territoire national. A cet effet, il
se prononce sur les projets du lawaleli sebeda fasolaka, apporte les
amendements nécessaires. Il surveille l’organisation des élections et
référendums au sein de l’association et veille à leur régularité.
En cas de mauvaise gestion ou de
déviation manifeste, le kandada peut avec l’accord des 2/3 de ses membres
destituer le lawaleli sebeda fasoloka totalement ou partiellement, ainsi
que n’importe quel membre du lawaleli sebeda fasolaka y compris son président
(kantiki) et procéder à des élections totales ou partielles dans les
trois (3) mois qui suivent l’acte de destitution. Le kandada doit procéder à
des contrôles, vérifications et évaluations partiels ou totaux des activités
entreprises par le lawaleli sebeda au moins deux (2) fois par an, afin de
prendre les décisions appropriées. Il définit les politiques de l’association.
Le kandada reste ouvert à toute personne
dont l’âge (55 ans), la sagesse, la probité morale, la conviction intime
et profonde des idéaux de l’association, la compétence et la disponibilité sont
prouvés. Chaque année la liste du kandada est publiée et communiquée à tous les
organes de l’association.
B -
INSTANCES :
Les instances du N’KO M.C.D.
sont :
Article 25. :
Assemblée générale du comité de base (jetikida la fodoba lade), elle
regroupe tous les militants du jetikida (comité de base), des cetikida
(cellule de base) et les membres du bureau de base (jetikida). Elle est
l’instance d’information, de formation, de sensibilisation et de prise de
décision à l’échelle locale. Elle est trimestrielle.
Article 26. :
Conférence Communale (demu datikidalaka), elle regroupe les délégués
des jetikida (comité de base) et les membres du bureau du datikida.
Elle est l’instance de conception, d’information, de formation, de
sensibilisation et de prise de décision à l’échelle de la commune. Elle est
semestrielle.
Article 27. :
Conférence de la sous préfecture (demu kalatikidalaka), elle regroupe les
délégués des datikida (comité communal) et les membres du bureau du
kalatikida. Elle est l’instance de conception, de décision et de
coordination des activités du mouvement à l’échelle de la sous préfecture
(kalatikida). Elle est annuelle.
Article 28. :
Conférence de la préfecture (demu marabaakadalaka ou kuntikidalaka), elle
regroupe les délégués de tous les kalatikida (comité de la sous
préfecture) et les membres du bureau du marabaakada ou kuntikida. De
même elle est l’instance de conception, de décision et de coordination des
activités du mouvement à l’échelle de la préfecture (marabaakada ou kuntikida).
Elle est annuelle.
Article 29. :
Conférence Régionale (demu kafodalaka), elle regroupe les délégués de
tous les marabaakada ou kuntikida (comité de la préfecture) et les
membres du bureau du kafoda. Elle est l’instance de concertation,
d’orientation, de suivi, de contrôle, d’évaluation et de coordination. Son rôle
est d’harmoniser les activités du mouvement à l’échelle de la région (kafoda).
Elle est annuelle.
Article 30. :
Conférence Nationale (demu fasolaka), elle regroupe les délégués de tous
les kafoda (comité de la région), les membres du bureau exécutif
national (lawaleli sebeda fasolaka) et les membres du conseil
d’administration (kandada). Elle est l’instance de concertation,
d’orientation, de suivi, de contrôle, d’évaluation et de coordination. Son rôle
est d’harmoniser les activités du mouvement à l’échelle de la nation. Elle se
tient au moins une (1) fois par an.
Article 31. :
Le congrès (gara ; kungara) est l’instance de contrôle, d’évaluation des
activités des organes du mouvement, d’orientation, de renouvellement des
organes, de coordination, de vérification et de décision. Il a un caractère
tournant entre Bamako et les régions. Il est obligatoire pour chaque organe à la
fin de son mandat à l’exception du jetikida (comité de base) ou
l’assemblée générale lui vaut lieu et place.
Article 32. :
Conseil de bureau (nyogon ye) est une réunion de concertation à l’instar
de l’assemblée générale de comité, tenue uniquement par les membres du bureau de
chaque organe du N’KO M.C.D. dans les conditions et périodicités
déterminées par les présents statuts.
CHAPITRE
VII. : COMPOSITION DES ORGANES
Article 33. :
La composition des organes du N’KO M.C.D. est la même à l’exception du
bureau exécutif national (lawaleli sebeda fasolaka) et du kandada.
Cependant des variations sont admises compte tenu des situations et de la
disponibilité en hommes.
Article 34. :
La composition des organes du N’KO M.C.D. est à l’image du bureau du
marabaakada (kuntikida) (comité de la préfecture) de 18 membres comme
suit :
Un
(01) Président
Un
(01) Secrétaire Général
Deux (02)
Secrétaires à l’Organisation
Deux (02)
Secrétaires à l’Information et la Presse
Deux (02)
Secrétaires à l’Education et à la Culture
Deux (02)
Secrétaires à la Protection de l’Environnement
Deux (02)
Secrétaires aux Affaires Sociales et Sanitaires
Deux (02)
Secrétaires aux Relations Extérieures
Un
(01) Secrétaire au Développement
Un
(01) Commissaire aux Comptes
Un
(01) Trésorier
Un
(01) Trésorier Adjoint
Article 35. :
La composition du bureau exécutif national (lawaleli sebeda fasolaka) est
de 22 membres dont :
Un
(01) Président
Un
(01) Vice – Président
Deux (02)
Secrétaires Administratifs
Deux (02)
Secrétaires à l’Organisation
Deux (02)
Secrétaires à l’Information et la Presse
Deux (02)
Secrétaires à l’Education et à la Culture
Deux (02)
Secrétaires à la Protection de l’Environnement
Deux (02)
Secrétaires aux Affaires Sociales et Sanitaires
Deux (02)
Secrétaires aux Relations Extérieures
Deux (02)
Secrétaires au Développement
Deux (02)
Commissaires aux Comptes
Deux (02)
Trésoriers
Article 36. :
La composition du conseil des sages (kandada) est indéterminée, cependant
parmi ses membres il y a des membres fondateurs actifs du N’KO M.C.D.
dont le kandafa (président), des spécialistes en pédagogie /
anthropologie, en religion, en science, en développement, en économie /
finance, des représentants du pouvoir traditionnel, etc.
CHAPITRE
VIII. :ATTRIBUTIONS / ROLES
Les attributions des postes et
responsabilités sont les suivantes :
Article 37. :
KANDAFA (président du conseil
d’administration) : il est le premier responsable de la bonne orientation et du
contrôle efficace de l’association. Il préside les assises du conseil
d’administration (kandada).
Article 38. :
KANTIKI (président) : il est
le premier responsable du bureau exécutif national et représente l’association
devant les autorités. Il engage l’association conformément à ses objectifs avec
l’accord de la majorité simple des membres de son bureau. Il convoque et préside
les réunions, conférences et congrès de l’association. Il co- signe avec le
trésorier les dépenses autorisées par le bureau exécutif ainsi que les documents
administratifs.
Les premiers responsables des autres
organes, chacun en ce qui le concerne dans sa structure a les mêmes attributions
et les mêmes responsabilités que le président (kantiki).
Article 39. :
KANTIKI SEREKE (vice
président) : il seconde le président, l’assiste dans ses tâches et le remplace
en cas d’empêchement ou d’absence. En cas de vacance du poste de président, le
vice-présidentt assume l’intérim jusqu’à l’organisation de nouvelles élections
partielles ou totales.
Article 40. :
FODOBA KALATIKI FOLO (1er
Secrétaire Administratif) : il rédige et reçoit les correspondances, il tient
les archives et les procès verbaux des réunions du bureau. Il peut remplacer le
vice président (kantiki sereke) en cas d’empêchement. Il est secondé dans
ses tâches d’un adjoint qui le remplace en cas d’empêchement ou de vacance.
Article 41. :
SINFOYALA (Secrétaire à
l’Organisation) : il est chargé de l’organisation matérielle, pratique du
travail découlant de toute activité entreprise par le bureau. Il est assisté
d’un SINFOYALA SEREKE (secrétaire adjoint à l’organisation), qui le
remplace en cas d’empêchement.
Article 42. :
KUNNAFULEN NI FOOBEYALA
(Secrétaire à l’Information et à la Presse) : il est chargé de la communication
et de la presse. Il doit organiser des conférences ; promouvoir la création et
la survie des bulletins, journaux et revues. Dans ses tâches, il est assisté
d’un adjoint, qui le remplace en cas d’empêchement.
Article 43. :
LAKOLOKOLOLI NI LONIYA KALATIKI
(Secrétaire à l’Education et à la Culture) : il est responsable de toutes les
activités relatives à l’éducation et de la culture. Il organise des activités
éducatives, culturelles, des stages pédagogiques, séminaires, concours, etc.
Dans ses tâches, il est assisté d’un adjoint, qui le remplace en cas
d’empêchement.
Article 44. :
SIKIYORO LAKANDA KALATIKI
(Secrétaire à l’Environnement) : il est chargé des activités de préservation,
d’assainissement et d’amélioration de l’environnement. Il veille sur la
préservation de la faune et de la flore. Dans ses tâches, il est assisté d’un
adjoint, qui le remplace en cas d’empêchement.
Article 45. :
MOKOYA YIRIWALI NI KENDEYA KALATIKI
(Secrétaire aux Affaires sociales) : il est chargé de promouvoir des actions
humanitaires, la vulgarisation des méthodes tradithérapeutes. Il aide les agents
de santé à
sensibiliser et mobiliser la population.
Dans ses tâches, il est assisté d’un adjoint, qui le remplace en cas
d’empêchement.
Article 46. :
KOKANNA NI TENBAYA KALATIKI
(Secrétaire aux Relations extérieures) : il est le porte parole de l’association
auprès des institutions et organisations nationales et internationales et autres
associations. Dans ses tâches, il est assisté d’un adjoint, qui le remplace en
cas d’empêchement.
Article 47. :
YIRIWALI KALATIKI (Secrétaire
au Développement) : il est chargé de toutes les actions de développement. Il
conçoit et initie des programmes avec l’appui du kokanna ni tenbaya kalatiki
(secrétaire aux relations extérieures). Dans ses tâches, il est assisté d’un
adjoint, qui le remplace en cas d’empêchement.
Article 48. :
DJATEDA KOROSILA (GELUNNA)
(Commissaire aux Comptes) : il veille à la bonne gestion financière de
l’association. Il peut en cas de mauvaise gestion manifeste, convoquer une
réunion extraordinaire de l’organe auquel il appartient pour débattre du
problème. Il rend compte au bureau après chaque contrôle. Il est assisté d’un
adjoint qui le remplace en cas d’empêchement.
Article 49. :
KONDOTIKI (trésorier) : il
est responsable des ressources financières de l’association, de leur collecte et
de leur gestion judicieuse. Toutefois, les décaissements, bons de sortie de
fonds doivent être justifiés par des pièces comptables régulières et conformes.
Le trésorier doit faire un compte rendu à chaque réunion du bureau. Il tient la
comptabilité, il est secondé dans ses tâches d’un adjoint qui le remplace en cas
d’empêchement.
CHAPITRE
IX. :DE LA DISCIPLINE
Article 50. :
Toute déviation et toute violation des présents statuts expose son auteur aux
sanctions disciplinaires suivantes :
Ø
L’avertissement ;
Ø
Le blâme ;
Ø
La suspension ;
Ø
L’exclusion.
Article 51. :
l’avertissement est donné
pour une violation répétée des devoirs de membre. Il est prononcé par le bureau
de chaque organe et transmis à l’organe immédiatement supérieur.
Article 52. :
le blâme intervient après
trois (3) avertissements. Il est prononcé par le bureau de chaque
organe et transmis à l’organe immédiatement supérieur.
Article 53. :
la suspension intervient
après deux (2) blâmes. Elle est prononcée par l’organe
immédiatement supérieur sur recommandation de l’assemblée générale de la
structure dont relève l’auteur. La suspension ne peut excéder trois (3) mois.
Article 54. :
l’exclusion intervient
après trois (3) suspensions. Elle est prononcée par le bureau exécutif
national sur proposition de l’organe intéressé. L’exclusion peut être levée par
le bureau exécutif national, par une demande écrite favorablement examinée par
l’organe dont relevait le membre.
Article 55. :
La suspension et l’exclusion font l’objet d’une publication.
Article 56. :
La démission se fait par
lettre adressée par voie hiérarchique au bureau exécutif national.
CHAPITRE
X. : DE LA REVISION DES STATUTS
Article 57. :
Les présents statuts ne peuvent faire objet de modification ou d’amendement que
par le congrès national (kungara fasolaka), sur proposition du kandada
(conseil d’administration).
CHAPITRE
XI. : DE LA DISSOLUTION DE L’ASSOCIATION
Article 58. :
L’association N’KO M.C.D. ne peut être dissoute que par la majorité
des 3 / 4 des membres présents au congrès et les produits de la liquidation
sont dévolus à une association similaire ou de bienfaisance au Mali. Pour cela
une commission spéciale sera mise en place pour exécution.
CHAPITRE
XII. : DE LA FUSION
Article 59. :
L’association N’KO M.C.D. peut fusionner avec une ou plusieurs autres
associations, poursuivant les mêmes buts par décision du congrès et à la
majorité des 3 / 4 des membres présents.
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